Dans World War Z, la peur s’invite dès les premières minutes et ne vous lâche jamais.
Dans World War Z, la peur s’invite dès les premières minutes et ne vous lâche jamais.
Une nouvelle vague pour le mythe zombie
Alors que les films de zombies traversent les décennies sans prendre une ride, l’année 2025 s’annonce déjà chargée pour les amateurs du genre. Loin de marquer le pas, ce courant cinématographique se réinvente constamment. Le retour d’Alex Garland et Danny Boyle avec 28 Years Later, suite tant attendue du cultissime 28 Days Later, en est la preuve éclatante. Même l’incontournable univers de la Marvel Cinematic Universe prévoit d’investir le terrain avec la série animée Marvel Zombies. Pourtant, un autre projet retient particulièrement l’attention : l’éventualité d’une suite au film World War Z, porté en 2013 par Brad Pitt sous la houlette de Marc Forster.
World War Z : une immersion immédiate dans le chaos
Ce long-métrage tranche nettement avec la plupart des œuvres du genre. Ici, le spectateur plonge sans ménagement dans la panique urbaine, dès les premières minutes. La famille de Gerry Lane tente d’échapper à l’effondrement de Philadelphie, précipitée dans l’horreur après une vague d’attaques fulgurantes. Grâce au passé d’enquêteur pour l’ONU, Gerry peut espérer sauver ses proches – mais rien n’est jamais simple. Arrivés sur un navire militaire, ils découvrent un monde en quête désespérée de solutions face au virus. L’angoisse grimpe encore quand Gerry reçoit un ultimatum : sa famille sera expulsée du bateau s’il refuse de partir en mission.
Zombies et stratégies : la tension monte à Jérusalem
Si certains pensaient encore pouvoir sous-estimer ces créatures, la séquence de Jérusalem remet rapidement les pendules à l’heure. Les autorités locales, croyant avoir pris toutes les précautions nécessaires, assistent impuissantes à la ruée des morts-vivants. Un simple bruit attire ces êtres qui forment littéralement des tours humaines pour franchir les murailles – transformant la ville fortifiée en piège mortel.
Pour mieux saisir ce qui rend ce film mémorable, trois éléments-clés méritent d’être soulignés :
- Dynamisme narratif : aucun temps mort, chaque scène accentue le suspense.
- Zombies redoutables : rapides, organisés, ils défient toutes attentes.
- Sens du réel : la gestion politique et scientifique crédibilise chaque rebondissement.
Lueur d’espoir… et incertitude persistante
L’aventure s’achève dans un laboratoire de l’OMS au Pays de Galles, où Gerry Lane met sa théorie à rude épreuve en s’injectant volontairement une maladie infectieuse pour tromper les zombies. Le stratagème fonctionne : il peut alors rapporter un antidote salvateur à ses alliés médecins. Pourtant, malgré cette avancée scientifique majeure et quelques instants d’accalmie, nul ne saurait affirmer que tout danger est écarté. La conclusion volontairement ouverte laisse planer l’éventualité d’un nouvel épisode – aujourd’hui relancée par la volonté affichée de Paramount Pictures. Reste à savoir si ce projet sortira enfin des cartons…
Source originale: www.begeek.fr