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Une pépite de la fantasy en 3 saisons, méconnue mais brillante, à (re)découvrir sur Netflix

Disponible sur Netflix, cette série de fantasy en trois saisons séduit par sa qualité constante du premier au dernier épisode. Souvent oubliée, elle mérite pourtant l’attention des amateurs du genre pour son univers soigné et son intrigue captivante.

Disponible sur Netflix, cette série de fantasy en trois saisons séduit par sa qualité constante du premier au dernier épisode. Souvent oubliée, elle mérite pourtant l’attention des amateurs du genre pour son univers soigné et son intrigue captivante.

Un souffle nouveau sur la fantasy télévisuelle

Étrange destin que celui de A Discovery of Witches. Peu citée parmi les références du genre, cette série britannique, pourtant diffusée sur Netflix, s’est démarquée par une approche sobre et assumée. Loin des batailles épiques ou des dragons omniprésents à la manière de Game of Thrones, elle fait le choix de la simplicité et d’une efficacité narrative rare. Mais alors, qu’est-ce qui explique ce succès discret ?

L’art de la concision et de la fidélité

Contrairement à nombre de séries récentes dont l’ambition finit souvent par nuire à la cohérence, A Discovery of Witches se distingue par son format resserré : trois saisons, pas une de plus. Chacune adapte un tome précis de la trilogie littéraire signée Deborah Harkness, évitant ainsi les digressions inutiles ou les cliffhangers artificiels. Résultat : le récit avance sans temps mort ni dilution de l’intrigue principale, une qualité aujourd’hui précieuse pour les amateurs fatigués des œuvres interminables.

Une romance qui ne phagocyte jamais l’ensemble

L’histoire s’ouvre sur Diana Bishop (interprétée par Teresa Palmer), historienne brillante tentant d’ignorer ses pouvoirs de sorcière, jusqu’à ce qu’un mystérieux manuscrit bouleverse son quotidien. C’est alors que surgit Matthew Clairmont (Matthew Goode), vampire généticien et futur allié – voire davantage. Si leur relation occupe le devant de la scène, elle ne cannibalise jamais le récit : elle sert avant tout d’accélérateur dramatique au fil d’une intrigue mâtinée de conflits entre espèces et d’une mythologie élaborée, mais lisible.

Quelques reproches émergent parfois : une romance jugée précipitée, un dernier acte expédié… Pourtant, ces petits défauts n’entachent pas l’ensemble. L’alchimie des deux acteurs principaux porte suffisamment l’intrigue pour que l’on pardonne ces écarts mineurs.

L’élégance discrète d’une œuvre sans excès

Il faut aussi souligner la dimension visuelle : tournages en décors réels, élégance sobre et absence de surenchère visuelle font le charme particulier du show. Sans jamais chercher à rivaliser avec les blockbusters du genre ou à s’engouffrer dans une franchise interminable, la série cultive sa singularité – un choix payant tant en matière d’écriture que d’endurance critique.

Rares sont les productions fantastiques aussi rigoureuses et respectueuses du spectateur ; sans révolutionner le genre, A Discovery of Witches réussit ce pari. Pas étonnant qu’on se demande après coup pourquoi on avait tant tardé à lui donner sa chance.

Source originale: www.begeek.fr

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