La meilleure série Star Wars sur Disney+ a failli inclure un caméo important, mais cette apparition aurait provoqué des incohérences dans la chronologie de la saga, obligeant finalement les créateurs à renoncer à cette idée ambitieuse.
La meilleure série Star Wars sur Disney+ a failli inclure un caméo important, mais cette apparition aurait provoqué des incohérences dans la chronologie de la saga, obligeant finalement les créateurs à renoncer à cette idée ambitieuse.
Une série Star Wars à contre-courant
Si les productions récentes de Lucasfilm divisent, la série Andor s’est imposée comme une exception saluée. Ce succès ne tient pas seulement à la qualité de son écriture : c’est aussi son refus du fan service qui a marqué les esprits. Là où d’autres multiplient les clins d’œil et les retours attendus, Tony Gilroy, le showrunner, a privilégié une narration rigoureuse et des personnages nouveaux ou peu exploités.
L’absence remarquée de Bodhi Rook
Un choix étonnant s’est imposé lors de la conception de la deuxième saison : ne pas faire revenir le pilote impérial repenti, Bodhi Rook, pourtant incarné avec brio par Riz Ahmed dans Rogue One: A Star Wars Story. Au détour d’un entretien accordé à Inverse, l’acteur raconte cet échange direct avec Gilroy : « Je lui ai dit : « Tout le monde a droit à un caméo sauf moi ! » Et il m’a expliqué que m’inclure aurait perturbé la chronologie et mis à mal l’intrigue. » Difficile en effet, selon Gilroy, d’intégrer ce personnage sans dénaturer la construction millimétrée du récit.
Cohérence narrative avant tout
La structure originale d’Andor, découpée en arcs couvrant chacun un saut temporel d’un an, rendait toute apparition forcée hasardeuse. La priorité était donnée à l’évolution d’autres figures centrales comme Luthen Rael, Kleya Marki, ou encore Bix Caleen. Même des personnages majeurs comme Jyn Erso, très attendue par les fans, ont été laissés de côté pour éviter toute surcharge et préserver l’équilibre. L’ambition de Gilroy ? Illustrer quatre années charnières pour la Rébellion sans sacrifier ni rythme ni cohérence.
Parmi les éléments majeurs intégrés dans cette saison :
- Massacre de Ghorman : événement fondateur pour l’engagement rebelle.
- Données sur l’Étoile de la mort : comment leur découverte bouleverse la lutte galactique.
- Poursuite des arcs narratifs : continuité des enjeux personnels et politiques introduits précédemment.
L’héritage Gilroy : sobriété et audace créative
Difficile aujourd’hui d’ignorer l’empreinte laissée par Tony Gilroy sur l’univers Star Wars. En se tenant à distance des facilités nostalgiques, il a prouvé que « L’on peut raconter une grande histoire sans ressasser le passé. » Alors que Lucasfilm prépare ses prochains projets, nombreux sont ceux qui espèrent que cette exigence narrative perdurera. Le pari osé d’Andor, celui du renouvellement plutôt que du recyclage, restera sans doute comme une étape clé dans l’histoire contemporaine de la saga.
Source originale: www.begeek.fr