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Quand Fonzie de Happy Days croisait l’Univers de Scooby-Doo

Le personnage culte de Fonzie, issu de la série Happy Days, partage un lien surprenant avec l’univers de Scooby-Doo. Cette connexion inattendue éclaire d’un jour nouveau les interactions entre deux icônes majeures de la télévision américaine.

Le personnage culte de Fonzie, issu de la série Happy Days, partage un lien surprenant avec l’univers de Scooby-Doo. Cette connexion inattendue éclaire d’un jour nouveau les interactions entre deux icônes majeures de la télévision américaine.

Une nostalgie détournée : du diner à la machine à voyager dans le temps

Difficile d’imaginer aujourd’hui, mais derrière l’icône pop qu’était la série Happy Days, diffusée dès les années 1970, se cachait une frénésie créative propre à l’époque. Conçue par Garry Marshall, cette sitcom installait le téléspectateur dans la banlieue de Milwaukee, au cœur des années 1950, pour suivre les aventures de l’attachant Richie Cunningham – incarné par Ron Howard. Parents bienveillants (joués par Marion Ross et Tom Bosley) et amis farfelus composaient la toile de fond… Mais c’est surtout l’irrésistible « Fonz » (Henry Winkler) qui fit exploser la popularité de la série.

L’ère des dérives animées : quand le Fonz défie l’espace-temps

Le succès monstre de Happy Days, fort de ses 255 épisodes et d’un véritable empire du produit dérivé, n’a pas tardé à susciter une vague de spin-offs. Parmi eux, un ovni télévisuel se démarque : The Fonz and the Happy Days Gang. Lancé en 1980, ce dessin animé improbable embarque le Fonz, Richie, Ralph et même un chien anthropomorphe – Mr. Cool (doublé par l’immense Frank Welker, voix historique de Scooby-Doo) – dans des aventures où science-fiction et magie deviennent monnaie courante.

Dès son premier épisode, le groupe monte à bord d’une machine à voyager dans le temps pilotée par une mystérieuse Cupcake (incarnée vocalement par Didi Conn). Entre pouvoirs surnaturels et dysfonctionnements techniques, ils atterrissent tour à tour chez les dinosaures, à Camelot ou en pleine Révolution française.

Quand tout est permis : superpouvoirs, monstres et crossover inattendus

Dans cet univers délirant où tout semble possible – superpouvoirs manifestes, monstres réels, voyages imprévus –, la frontière entre hommage nostalgique et pastiche loufoque s’efface. On retrouve d’ailleurs ce genre d’expérimentation chez d’autres productions animées du tournant des années 80 : « Gilligan’s Planet », « Partridge Family 2200 A.D. » ou encore « The Super Globetrotters ». De quoi laisser rêveur sur l’ambiance régnant alors dans les studios…

Voici quelques-uns des lieux traversés par la bande :

  • L’ancienne Chine impériale ou encore la cour du roi Arthur ;
  • L’Égypte de Cléopâtre et le Far West américain ;
  • Même la Transylvanie peuplée de vampires… Rien ne leur était interdit !

L’héritage improbable du Fonz animé

Étonnamment, malgré son côté totalement débridé, The Fonz and the Happy Days Gang aura tenu deux saisons – soit 24 épisodes – jusqu’en novembre 1981. Mieux encore : les producteurs ont persévéré avec ces personnages en les intégrant ensuite au dessin animé « Laverne & Shirley in the Army », où l’on croise cette fois un sergent-cochon nommé Sgt. Squealy (!). L’influence culturelle persistante de Happy Days, même sous ses formes les plus farfelues, témoigne finalement d’un appétit insatiable pour la nostalgie… quitte à tout oser pour faire durer la magie.

Source originale: www.begeek.fr

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