Skip to content Skip to footer

Pourquoi Hawkgirl a-t-elle été placée au cœur du dessin animé Justice League ?

La série animée Justice League a surpris en mettant Hawkgirl au premier plan parmi ses héros. Ce choix éditorial, loin d’être anodin, répond à des raisons précises liées à l’équilibre du groupe et à la diversité des personnages.

La série animée Justice League a surpris en mettant Hawkgirl au premier plan parmi ses héros. Ce choix éditorial, loin d’être anodin, répond à des raisons précises liées à l’équilibre du groupe et à la diversité des personnages.

Une héroïne à la trajectoire singulière

C’est en 2025 que Hawkgirl, campée par Isabela Merced, s’impose pour la première fois au cinéma dans le très attendu « Superman ». Pourtant, cette héroïne, l’une des plus anciennes de DC Comics, porte un héritage remontant aux années 1940. Dans cette nouvelle adaptation, elle fait équipe avec Mister Terrific (Edi Gathegi) et Guy Gardner (Nathan Fillion) au sein d’un groupe surnommé la « Justice Gang », bien plus expéditif que ne l’est le justicier incarné par David Corenswet. Hawkgirl s’y distingue d’ailleurs par une séquence marquante : elle n’hésite pas à précipiter dans la mort le président corrompu de Boravie, Vasil Ghurkos (Zlatko Burić). Un geste qui tranche avec la morale habituelle de Superman.

L’influence de l’animation et un passé complexe

Pour mieux saisir ce retour sous les projecteurs, il faut remonter au début des années 2000. Beaucoup connaissent avant tout Hawkgirl grâce à son rôle central dans les séries animées « Justice League » et « Justice League Unlimited », diffusées entre 2001 et 2006. L’arrivée du personnage sur le petit écran avait alors bousculé les habitudes : exit Aquaman, remplacé par une Hawkgirl volontairement différente et davantage tournée vers l’action. À l’époque, le producteur Bruce Timm expliquait vouloir éviter un groupe trop masculin : « Nous ne voulions pas six hommes et une femme. »

L’écriture de la série lui donne une dimension inattendue : guerrière, déterminée mais aussi en proie à des doutes profonds. D’ailleurs, contrairement à sa consœur Wonder Woman, Hawkgirl y est plus aguerrie, moins candide… Un équilibre subtil qui marquera toute une génération de fans.

Diversité des origines et héritage narratif

La mythologie autour de Hawkgirl est particulièrement touffue : selon les époques des comics, elle a été archéologue réincarnée d’une princesse égyptienne (Shiera Saunders), policière extraterrestre venue de Thanagar (Shayera Hol) ou encore humaine possédée par l’esprit d’une princesse antique (Kendra Saunders). La version portée par Isabela Merced semble fusionner plusieurs de ces origines : l’actrice laisse entendre que son personnage serait une guerrière extraterrestre réincarnée.

Dans la série animée, c’est la Shayera Hol thanagarienne qui inspire le scénario — ses ailes sont naturelles, son caractère affirmé. Fait notable : privée de Hawkman à ses côtés (délibérément laissé de côté pour éviter un duo redondant), Hawkgirl s’offre un arc romantique inattendu avec Green Lantern (Phil LaMarr). Ce fil narratif deviendra central lors du triptyque final « Starcrossed », sommet émotionnel où loyauté et trahison s’entrecroisent.

Voici les trois grandes évolutions du personnage :

  • Souveraine guerrière antique réincarnée ou policière alien : multiplicité des origines.
  • Membre clé de la Justice League animée : affirmation féminine et charisme nouveau.
  • Nouvelle incarnation cinématographique : approche plus sombre et ambiguë.

Avenir incertain, mais prometteur pour Hawkgirl au cinéma

Le passage remarqué du personnage dans « Peacemaker » saison 2 laisse présager d’autres apparitions dans le futur univers DC. Reste à voir si cette Hawkgirl saura conquérir autant que celle portée autrefois par Maria Canals-Barrera. Une chose est certaine : le public semble prêt à accueillir une héroïne aussi complexe qu’intransigeante — incarnation parfaite d’un vent nouveau soufflant sur les super-héros hollywoodiens.

Source originale: www.begeek.fr

Leave a comment

0.0/5