Dès les premières minutes, le film Thunderbolts* de Marvel sème habilement les indices menant à sa révélation majeure. Les spectateurs attentifs peuvent ainsi repérer, dès le début, les éléments annonciateurs du retournement central de l’intrigue.
Dès les premières minutes, le film Thunderbolts* de Marvel sème habilement les indices menant à sa révélation majeure. Les spectateurs attentifs peuvent ainsi repérer, dès le début, les éléments annonciateurs du retournement central de l’intrigue.
Un prologue qui en dit long
Il y a des introductions qui marquent. Dès les premières minutes de Thunderbolts*, les spectateurs aguerris peuvent percevoir une direction inattendue : à travers une succession d’images issues des comics, un personnage mystérieux, vêtu de jaune et doté d’une puissance évocatrice de celle de Thor ou de Captain America, s’impose sans jamais avoir figuré dans la promotion du film. Très vite, ce prologue visuel s’assombrit, esquissant un passé moins héroïque que prévu. Ceux qui pensaient assister à un simple hommage au vaste univers Marvel devinent alors qu’un enjeu majeur couve déjà sous la surface.
L’entrée fracassante de Sentry
Quelques scènes plus tard, l’apparition de Bob bouleverse la dynamique du groupe. Les membres des Thunderbolts, déroutés par ce nouveau venu qu’ils protègent malgré eux contre les forces menées par Valentina Allegra de Fontaine, réalisent bien vite qu’il ne s’agit pas d’un individu ordinaire. Après une démonstration de force – balles encaissées et envolées spectaculaires –, Bob est capturé puis modelé par Valentina en un nouveau héros : Sentry. Ce tournant ne surprendra pourtant pas ceux qui avaient saisi le clin d’œil du générique.
Un twist annoncé, mais redoutablement efficace
Là où le film innove, c’est dans la gestion du suspense : loin d’opter pour une révélation tardive ou un effet choc à la dernière minute comme dans Iron Man 3 ou encore Avengers: Infinity War, l’identité du véritable antagoniste se dessine dès les prémices. Pourtant, cette absence de mystère n’enlève rien à la tension dramatique lorsque Valentina trahit Sentry, déclenchant l’émergence incontrôlée du Void, cet alter ego destructeur capable de menacer l’existence même de New York.
La conclusion laisse peu de place au doute : si Bob semble vouloir prendre ses distances après avoir été sauvé in extremis par ses compagnons partis le chercher au cœur du Void, nul doute que Sentry reviendra peser sur le destin du Marvel Cinematic Universe.
Voici les points clés à retenir sur l’évolution du personnage :
- L’introduction révèle visuellement la dualité future de Sentry.
- L’allégeance imposée à Valentina conduit à la catastrophe.
- La présence du Void promet des enjeux croissants pour Marvel.
Une stratégie narrative assumée
Avec ce choix narratif assumé, Marvel Studios parvient à renouveler sa grammaire tout en offrant un hommage appuyé aux fans attentifs. Si certains regretteront peut-être le manque d’effet de surprise pur, d’autres salueront cette construction où chaque détail compte – jusqu’au logo dévoré par l’ombre avant même que ne débute véritablement le récit. Une approche qui devrait donner des idées aux prochains adversaires tels que Doctor Doom, lesquels feraient bien d’observer avec attention ces nouveaux héros… et leurs failles.
Thunderbolts* est désormais disponible sur Disney+.
Source originale: www.begeek.fr