Après deux saisons d’attente, la troisième saison de Star Trek: Strange New Worlds répond aux attentes des fans en consacrant enfin une intrigue significative au personnage d’Ortegas, longtemps restée en retrait dans la série.
Après deux saisons d’attente, la troisième saison de Star Trek: Strange New Worlds répond aux attentes des fans en consacrant enfin une intrigue significative au personnage d’Ortegas, longtemps restée en retrait dans la série.
Une héroïne inattendue dans « Star Trek: Strange New Worlds »
À chaque saison, la série « Star Trek: Strange New Worlds » réussit le tour de force d’approfondir ses personnages, mais rarement un arc aura suscité autant d’adhésion que celui de Lieutenant Erica Ortegas, incarnée par Melissa Navia. Loin d’être simplement la pilote effrontée de l’Enterprise, Ortegas séduit par son authenticité, une qualité qui trouve son apogée dans l’épisode 9 de la saison 3, intitulé « Terrarium ».
L’humanité selon Ortegas : fragilités et résilience
Dans ce nouvel épisode, les scénaristes offrent à Ortegas une véritable traversée du désert — au sens propre comme au figuré. Après une mission solo au cœur d’une tempête spatiale, elle se retrouve projetée sur une planète étrangère et isolée. Mais la surprise est totale lorsque l’on découvre qu’elle doit faire équipe avec un pilote Gorn, cette espèce alien que tout dans son parcours pousse à redouter. La tension narrative s’accroît car le scénario prend soin de montrer les blessures encore vives de la protagoniste : ébranlée par les traumatismes récents liés aux Gorn, marquée par son passé de soldate, elle oscille entre bravade et fêlures.
Un miroir pour l’audience, loin des figures idéalisées
Ce qui distingue vraiment Ortegas de ses illustres collègues – tels que Spock, Uhura ou encore le capitaine Pike – c’est sa capacité à apparaître imparfaite et foncièrement humaine. Contrairement à ces héros presque infaillibles dont les défauts semblent écrits au scalpel, Ortegas laisse transparaître doutes et sarcasme, mais aussi un humour mordant. Cette évolution constante devient palpable dans « Terrarium », où sa relation inattendue avec le Gorn donne naissance à un lien inattendu, renforcé par des scènes comme l’apprentissage d’un jeu de dés alien.
L’importance des arcs secondaires dans la franchise
De toute évidence, si cet épisode frappe aussi juste, c’est parce qu’il accorde à un personnage non issu du panthéon originel une exposition rare. Les amateurs de la franchise savent combien ces récits parallèles participent à l’alchimie particulière de Star Trek. Voici pourquoi tant de spectateurs savourent ces parenthèses centrées sur un membre d’équipage parfois en retrait :
- Mise en lumière d’aspects inédits de la personnalité.
- Tensions narratives accrues par l’incertitude du sort réservé au personnage.
- Rencontres improbables révélant des facettes insoupçonnées des antagonistes.
Grâce à « Terrarium », Ortegas s’impose comme l’un des personnages les plus attachants et surprenants du moment. Le tout porté par la justesse du jeu de Melissa Navia, confirmant que derrière les grandes sagas spatiales se cachent souvent des histoires d’une troublante humanité.
La saison 3 de « Star Trek: Strange New Worlds » est disponible sur Paramount+.
Source originale: www.begeek.fr