Le dernier film de la saga Rocky suscite l’enthousiasme du public et des critiques, dépassant les attentes malgré l’absence de Sylvester Stallone à l’écran. Cette nouvelle production s’impose comme un renouveau réussi pour la franchise emblématique.
Le dernier film de la saga Rocky suscite l’enthousiasme du public et des critiques, dépassant les attentes malgré l’absence de Sylvester Stallone à l’écran. Cette nouvelle production s’impose comme un renouveau réussi pour la franchise emblématique.
Une nouvelle page pour la saga Rocky
À l’heure où la nostalgie réinvente les icônes du cinéma, la franchise Rocky, pilier du septième art depuis 1976, s’apprête à revenir sur grand écran. Mais, contrairement à ce que l’on aurait pu imaginer, il ne s’agit pas d’une suite ni d’un nouvel opus mettant en scène Sylvester Stallone. Ce projet inédit, porté par Amazon MGM, ambitionne plutôt de revenir aux origines mêmes du mythe avec un film baptisé I Play Rocky. L’annonce fait déjà bruisser Hollywood : la caméra se tournera cette fois-ci vers les coulisses de la création du tout premier « Rocky ».
Un biopic sur le parcours du combattant Stallone
Derrière ce titre évocateur, se cache une plongée dans les années où un acteur inconnu – un certain Sylvester Stallone – a cru envers et contre tout à son destin. Le rôle sera confié à Anthony Ippolito, aperçu récemment dans « The Offer ». Un choix qui intrigue : l’acteur aurait lui-même décroché ce rôle en envoyant spontanément une bande audio aux producteurs – un geste rappelant l’audace de Stallone à ses débuts. Cette démarche audacieuse trouvera-t-elle écho auprès des fans ? Impossible de ne pas y voir une sorte de mise en abyme.
L’héritage et les tensions autour d’un mythe cinématographique
Il faut dire que la saga a connu bien des rebondissements depuis son lancement, alignant six volets majeurs signés ou écrits par Stallone entre 1976 et 2006, sans oublier les trois films dérivés « Creed », coréalisés avec Ryan Coogler et incarnés par Michael B. Jordan. Si Stallone est revenu ponctuellement devant la caméra pour « Creed » et « Creed II », il s’est retiré lors du troisième épisode, notamment en raison de désaccords profonds avec le producteur historique Irwin Winkler. Ce conflit persistant entre les deux hommes semble définitivement tourner la page sur une possible réunion au sommet.
Un souffle nouveau pour les fans ?
L’arrivée de I Play Rocky, dont la réalisation est confiée à Peter Farrelly (« Green Book »), pourrait offrir un éclairage inédit sur les défis qu’a dû relever Stallone pour imposer son histoire devenue culte. Les passionnés y trouveront peut-être matière à redécouvrir l’envers du décor d’un classique indétrônable, loin des querelles et des redites scénaristiques. Si aucun calendrier n’a encore été dévoilé pour sa sortie, ce parti pris narratif tranche avec les attentes et témoigne d’une volonté sincère de renouveler le regard porté sur l’héritage Rocky.
Pour ceux qui suivent la saga depuis ses débuts ou espéraient revoir Stallone remonter sur le ring une dernière fois, il faudra patienter… ou accepter cette nouvelle direction comme un hommage vibrant à une légende du cinéma américain.
Source originale: www.begeek.fr