Le nouvel univers cinématographique DC vient de s’enrichir d’un personnage humoristique inédit, totalement absent des bandes dessinées originales. Cette création originale redéfinit le ton comique de la franchise à l’écran et surprend les fans.
Le nouvel univers cinématographique DC vient de s’enrichir d’un personnage humoristique inédit, totalement absent des bandes dessinées originales. Cette création originale redéfinit le ton comique de la franchise à l’écran et surprend les fans.
Un souffle comique dans l’univers DC grâce à James Gunn
Dans l’univers très codifié des super-héros, rares sont les réalisateurs à imprimer leur signature avec autant d’audace que James Gunn. Depuis son arrivée chez DC Studios, le cinéaste n’a cessé de dynamiter les codes, insufflant à chaque projet un humour parfois absurde, toujours maîtrisé. Sa transition après la franchise Guardians of the Galaxy chez Marvel n’a rien changé : il continue de privilégier les situations loufoques et les personnages hauts en couleur.
Nouveaux visages et humour décalé dans « Peacemaker »
C’est particulièrement flagrant dans la deuxième saison de Peacemaker, désormais disponible sur HBO Max. Cette suite propulse à l’avant-scène un tout nouveau personnage : Langston Fleury, campé par la légende du stand-up Tim Meadows. Contrairement aux autres agents issus des pages de comics DC, Fleury est une création originale signée Gunn. Son principal atout ? Un sens du ridicule assumé, illustré notamment par son incapacité à distinguer les oiseaux — il prend ainsi Eagly pour un canard, déclenchant une série de scènes absurdes et inattendues.
Pour clarifier ce qui distingue cette saison :
- Introduction de personnages inédits, comme Fleury, hors continuité comics.
- Situations burlesques et comédie de caractère, même au sein d’enjeux dramatiques.
- Mises en abyme sur l’identité héroïque, entre gravité et autodérision.
L’après-Guardians : Superman revisité sous le prisme Gunn
Une nouvelle étape s’ouvre également pour Superman. Même si le réalisateur aurait pu être tenté de transformer le super-héros en machine à punchlines façon Star-Lord, il opte pour une approche plus nuancée. L’humour se glisse alors subtilement via des personnages secondaires : Krypto détruit tout sur son passage, Jimmy Olsen fait chavirer les cœurs et Guy Gardner multiplie les réparties face à Lois Lane ou Metamorpho. Un dosage qui permet à Gunn d’imposer sa patte sans trahir l’essence du personnage.
Bilan : vers un renouveau durable du DCU ?
En prenant la tête du studio, Gunn a obtenu carte blanche pour réinventer le paysage cinématographique et télévisuel du DCU. Sa capacité à jongler entre satire légère et hommage sincère séduit autant le public que la critique. Reste à voir jusqu’où cette dynamique pourra renouveler durablement les récits super-héroïques made in DC — et si d’autres créations originales viendront pimenter ce nouvel univers partagé.
Source originale: www.begeek.fr