Les spectateurs s’interrogeaient sur l’absence remarquée de Batman dans la série « The Penguin ». Désormais, la véritable explication derrière cette décision créative a été dévoilée, levant le voile sur un mystère qui intriguait la communauté DC.
Les spectateurs s’interrogeaient sur l’absence remarquée de Batman dans la série « The Penguin ». Désormais, la véritable explication derrière cette décision créative a été dévoilée, levant le voile sur un mystère qui intriguait la communauté DC.
L’absence remarquée du Chevalier Noir
Dans l’ultime scène de The Penguin, la silhouette familière du Bat-Signal éclaire le ciel nocturne de Gotham, rappelant au spectateur que le Dark Knight veille encore sur la ville. Pourtant, jamais il n’apparaît vraiment à l’écran. Ce choix, loin d’être anodin, s’explique par une volonté délibérée de l’équipe créative, qui a préféré recentrer la narration sur le destin tourmenté d’Oz Cobb, alias le Pingouin.
Une décision scénaristique assumée
Au fil des épisodes, c’est bien l’ascension criminelle d’Oz Cobb et ses interactions avec Sofia Gigante qui occupent le devant de la scène. Selon les explications de la showrunneuse Lauren LeFranc, partagées auprès du The Hollywood Reporter, intégrer Batman aurait risqué de déséquilibrer l’histoire : « Il nous semblait artificiel d’insérer Batman juste pour cocher la case ; notre ambition était de créer des personnages si profonds qu’on n’aurait pas besoin du justicier masqué. » D’ailleurs, le réalisateur Matt Reeves aurait aussi souligné en interne que « Gotham est vaste et Batman ne peut pas être partout à la fois. »
Mise en lumière des anti-héros
Ce choix éditorial permet ainsi à la série de se consacrer pleinement à son sujet central : l’évolution complexe et nuancée d’un personnage secondaire jusque-là cantonné au second plan dans les films. Les auteurs voulaient que tout gravite autour d’Oz Cobb, offrant une perspective intime sur les bas-fonds de Gotham et les luttes intestines qui s’y déroulent. Voici ce qui a guidé leur écriture :
- Cohérence narrative : éviter toute intrusion perturbatrice dans l’intrigue principale.
- Mise en avant des personnages secondaires : approfondir Oz au-delà du simple antagoniste.
- Lien direct avec « The Batman Part II » : servir d’introduction à la prochaine apparition cinématographique du personnage.
L’audace récompensée par la critique
Le résultat ? Un succès retentissant salué par pas moins de 24 nominations aux Emmy Awards, dont celle de meilleure mini-série, confirmant la pertinence du pari. Les interprétations magistrales de Colin Farrell et Cristin Milioti, sans être éclipsées par une apparition attendue du Chevalier Noir, ont largement contribué à ce plébiscite. Forcer Batman dans ce récit aurait probablement affaibli cette plongée immersive dans l’univers du crime organisé. Au final, ce parti pris offre à Gotham – et surtout au Pingouin – un espace narratif rarement accordé aux méchants emblématiques, tandis que Robert Pattinson pourra continuer d’incarner Batman sur grand écran dans les opus à venir.
Source originale: www.begeek.fr